Un miracle pascal s’est produit les amis: le député québécois Bernard Drainville a réagi à une vidéo où l’on voit Barack Obama parlant de pandémie, une information transmise via Twitter. IL A OSÉ UTILISER LE MOT “PANDÉMIE”.
@BDrainvillePQ à @Lyne_Robichaud “Merci! Je retiens ceci: pour faire face à une éventuelle pandémie, ça prend des infrastructures publiques fortes. Logique!”
Bernard Drainville, merci, merci. J’ai tant attendu, tant espéré, vous savez. [Je suis en deuil] mais je pleure de joie.
À propos de la fameuse vidéo, l’ami Greg Dworkin (@DemFromCT) m’a indiqué sur Twitter: “We had that snippet pulled just for us by our video editor, Jed.” Merci Jed pour ce travail d’édition, merci Greg d’avoir inclus cette vidéo dans ton billet intitulé ‘Public Health Interview: Dr. Georges Benjamin‘.
M. Drainville, vous êtes le tout premier député de l’Assemblée nationale du Québec à répondre à un “feed-back” de citoyen 2.0 concernant des questions de préparatifs pandémiques.
M. Drainville, vous devenez ainsi le troisième haut gestionnaire gouvernemental au monde à ouvrir une fenêtre de dialogue à propos de questions de pandémie, via les médias sociaux (après Craig Vanderwagen, HHS, États-Unis, et Thierry Saussez, Service de l’Information du Gouvernement, République de France). (Voir mes billets ici et ici.)
18 mois. Cela fait 18 mois que j’espère qu’un député du Québec se penchera sur les questions de pandémie. J’ai débuté mes démarches auprès des députés de l’Assemblée nationale le 27 septembre 2007. L’un d’eux a enfin osé s’exprimer (d’une façon qui fasse sens): le critique de l’opposition officielle en matière de santé.
Ce matin, après 7 jours d’interruption d’accès aux contenus (exceptionnellement en raison de mon deuil), nous reprenons les activités de diffusion et de traduction de l’information dans www.Zonegrippeaviaire.com, avec une bonne nouvelle. Quelqu’un nous a entendu. Quelqu’un nous a répondu.
Et cette fois, c’est différent. La réponse est POSITIVE. Elle se démarque de ce qu’ont déclaré d’autres politiciens québécois et hauts fonctionnaires auparavant.
Je me rappelle encore les paroles de mon ex-député, Sébastien Proulx (janvier 2008): “Tout est conforme [dans les préparatifs pandémiques de l’administration Charest], il n’y a pas lieu d’intervenir.”
Et que dire des propos de Yves Pépin (juin 2008): “Nous ne vous reconnaissons pas pour ne pas avoir à reconnaître le reste des médias sociaux.”
Bernard Drainville a repris le discours du président des États-Unis, Barack Obama, dans son tweet/réponse du 7 avril.
Il reste à voir si Bernard Drainville et le Parti Québécois prendront désormais l’habitude d’intervenir régulièrement à propos des questions de préparatifs pandémiques, pousseront sur l’administration Charest pour que le Québec déploie davantage d’efforts en vue d’une pandémie, et que les Québécoises et Québécois soient mieux informés du réel risque pandémique.
J’espère aussi que les autorités québécoises cesseront de considérer les citoyens 2.0 comme des tarés, des “pas crédibles et pas matures“, et que de nombreux politiciens québécois déploieront leur imagination pour trouver prochainement des avenues de collaboration avec la communauté virtuelle, qui n’a cessé de construire Zonegrippeaviaire.com un peu plus à chaque jour, et ce depuis le 13 juin 2007.
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